L'immigration marocaine en Midi toulousain de 1-956 aux années 19-80 / Arthur Baylac ; sous la direction de Laure Teulières
Type : LivreGenre : Mémoire ou thèseAuteur: Auteur, Baylac, Arthur, 19..-....Editeur : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2014Description matérielle : 1 vol. (258 p.) : carte, tabl., graph. ; 30 cmRésumé : Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la population immigrée de la région Midi-Pyrénées actuelle est avant tout composée d’effectifs européens, dont les plus notoires sont italiens et espagnols. Avec la décolonisation, le bassin de la Garonne accueille une population nord-africaine que l’on aurait tort de penser indifférenciée, et qui, dans le cas de l’immigration marocaine, vient s’ajouter à une présence plus ancienne et très minoritaire, essentiellement ouvrière et étudiante, dont il s’agira de déterminer la cohésion. Amorcé par les recrutements de soldats et travailleurs coloniaux, ce flux de migrants nord-africains vers la France ne prend que tardivement une ampleur démographique comparable aux principales communautés immigrées présentes dans le pays. C’est donc dans ce rapport aux limites de la filiation entre deux présences immigrées temporellement distinctes que l’histoire de l’immigration marocaine se pose. Le corpus documentaire relatif à cette présence régionale des Marocains reste encore à explorer, mais certains de ses éléments mettent en lumière la paternité des infimes migrations marocaines postcoloniales vis-à-vis du flux migratoire massif qui leur succèdera dès le milieu des années 1960. Une autre paternité, plus spécifique à Midi-Pyrénées, est celle de l’installation des agriculteurs français rapatriés du Maroc, initiateurs probables de l’emploi généralisé d’ouvriers agricoles marocains. - EditeurNote sur les bibliographies et les index présents dans le document : Bibliogr. p. 220-229. Annexes p.230-251.Note de thèse : - Mémoire de Master recherche, Histoire et civilisations modernes et contemporaines, 2014 - Toulouse IISujet - Nom commun:Emigration et immigration -- France | marocain -- population | maghrébin -- population | étudiant | secteur d'activité : agriculture | rapatrié | ouvrier | immigration clandestine Sujet - Nom géographique:France -- pays | Midi-Pyrénées -- région | Lot-et-Garonne (47) -- département | Toulouse -- commune Dewey : MID 31Plan de classement : :7 Vivre en France | 7B Lieux de vie | 7B1 Territoires (classement par régions)Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Réservations |
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Fonds général | 7B1 MID 31 BAY (Parcourir l'étagère) | Exclu du prêt |
Bibliogr. p. 220-229. Annexes p.230-251
Mémoire de Master recherche Histoire et civilisations modernes et contemporaines 2014 Toulouse II
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la population immigrée de la région Midi-Pyrénées actuelle est avant tout composée d’effectifs européens, dont les plus notoires sont italiens et espagnols. Avec la décolonisation, le bassin de la Garonne accueille une population nord-africaine que l’on aurait tort de penser indifférenciée, et qui, dans le cas de l’immigration marocaine, vient s’ajouter à une présence plus ancienne et très minoritaire, essentiellement ouvrière et étudiante, dont il s’agira de déterminer la cohésion. Amorcé par les recrutements de soldats et travailleurs coloniaux, ce flux de migrants nord-africains vers la France ne prend que tardivement une ampleur démographique comparable aux principales communautés immigrées présentes dans le pays. C’est donc dans ce rapport aux limites de la filiation entre deux présences immigrées temporellement distinctes que l’histoire de l’immigration marocaine se pose. Le corpus documentaire relatif à cette présence régionale des Marocains reste encore à explorer, mais certains de ses éléments mettent en lumière la paternité des infimes migrations marocaines postcoloniales vis-à-vis du flux migratoire massif qui leur succèdera dès le milieu des années 1960. Une autre paternité, plus spécifique à Midi-Pyrénées, est celle de l’installation des agriculteurs français rapatriés du Maroc, initiateurs probables de l’emploi généralisé d’ouvriers agricoles marocains. - Editeur