Vivre me tue / Paul Smaïl
Type : LivreGenre : Fiction, romanAuteur: SMAÏL PaulEditeur : Paris : J'ai Lu , 1998Description matérielle : 1 vol. (186 p.)Résumé : Résumé : "27 ans aujourd'hui. Français. Un grand-père mort pour la France. Un oncle assassiné par la police française en octobre 1961. Boxe, rage. Fou d'amour pour Myriam, "princesse juive". Fou de tendresse pour Daniel, "le petit frère", qui vit si mal sa condition de beur, de sidi, de nardène. Fou de littérature : Melville, Conrad, Stevenson. "Partir à l'aventure! Les verts rivages de la Terre promise." Habite Barbès - en attendant. Très bonnes études, mais pas d'emploi digne de ce nom : livreur de pizzas - en attendant. En attendant quoi ? Il sait que seuls les mots peuvent le sauver de la haine. Les premiers mots du roman qu'il n'a pas fini : "Vivre me tue"." - présentation de l'éditeur Récit du racisme ordinaire par un jeune parisien d'origine maghrébine, diplômé en littérature, livreur de pizzas, gardien de nuit dans un hôtel de passe du XVIIIe, qui choisit la beauté des mots plutôt que la violence des actes pour répondre à des propos discriminatoires. "L'auteur met l'accent sur l'absence d'intégration possible des individus issus des communautés (noires, africaines et maghrébines). Le héros, Paul, ne peut qu'accomplir de petits boulots, malgré ses longues années d'études universitaires" - Romuald Fonkoua in Cultures Sud, avril-juin 2007.Extrait : " Beauté berbère, disait avec les yeux de l'amour Myriam. Mais on ne me la fait pas. Et à un patron moins encore. Les pires sont les directeurs de ressources humaines. Ils vous repèrent tout de suite, ils vous flairent comme des chiens dressés à le faire, ils ont l'oeil. Je ne suis pas une ressource humaine, j'ai trop sale gueule. C'est tout vu. " Note : J?ai Lu, 1998, 186 pSujet - Nom commun : massacre du 17 octobre 1961 | jeune | génération issue de l'immigration | discrimination | racisme | maghrébin -- population Sujet - Nom géographique : Paris -- commune | XVIIIe -- quartier Dewey : 843Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Réservations |
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Fonds littéraire | SMA R (Parcourir l'étagère) | Disponible |
J?ai Lu, 1998, 186 p
Résumé "27 ans aujourd'hui. Français. Un grand-père mort pour la France. Un oncle assassiné par la police française en octobre 1961. Boxe, rage. Fou d'amour pour Myriam, "princesse juive". Fou de tendresse pour Daniel, "le petit frère", qui vit si mal sa condition de beur, de sidi, de nardène. Fou de littérature : Melville, Conrad, Stevenson. "Partir à l'aventure! Les verts rivages de la Terre promise." Habite Barbès - en attendant. Très bonnes études, mais pas d'emploi digne de ce nom : livreur de pizzas - en attendant. En attendant quoi ? Il sait que seuls les mots peuvent le sauver de la haine. Les premiers mots du roman qu'il n'a pas fini : "Vivre me tue"." - présentation de l'éditeur
Récit du racisme ordinaire par un jeune parisien d'origine maghrébine, diplômé en littérature, livreur de pizzas, gardien de nuit dans un hôtel de passe du XVIIIe, qui choisit la beauté des mots plutôt que la violence des actes pour répondre à des propos discriminatoires.
"L'auteur met l'accent sur l'absence d'intégration possible des individus issus des communautés (noires, africaines et maghrébines). Le héros, Paul, ne peut qu'accomplir de petits boulots, malgré ses longues années d'études universitaires" - Romuald Fonkoua in Cultures Sud, avril-juin 2007.
Extrait " Beauté berbère, disait avec les yeux de l'amour Myriam. Mais on ne me la fait pas. Et à un patron moins encore. Les pires sont les directeurs de ressources humaines. Ils vous repèrent tout de suite, ils vous flairent comme des chiens dressés à le faire, ils ont l'oeil. Je ne suis pas une ressource humaine, j'ai trop sale gueule. C'est tout vu. "