Pour une histoire critique et citoyenne. Le cas de l'histoire franco-algérienne : au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoires : Lyon, Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines (ENS - LSH), colloque du 20 au 22 juin 2006 / Gilbert Meynier, De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (1) : Résistances anticoloniales et nationalisme : l'avant 1954 : Pourquoi le 1er novembre 1954 ?
Type : Images animéesGenre : Colloque, conférenceAuteur: Auteur, MEYNIER, GilbertAuteur: , Ecole normale supérieure, Lettres et sciences humaines (ENS - LSH)Editeur : Lyon : Ecole normale supérieure, Lettres et sciences humaines (ENS - LSH)Description matérielle : (55 min 14 s)Résumé : Résumé : "En reprenant la classique gradation en histoire des causes lointaines aux plus immédiates, cette contribution entend situer le déclenchement de la Guerre d'indépendance le 1er novembre 1954 à la rencontre de plusieurs séries factuelles et de plusieurs échelles temporelles. Le récit ainsi constitué renvoie l'événement que les journalistes français nommèrent la « Toussaint rouge » : - À la colonisation de l'Algérie par la France, depuis la conquête entamée en 1830, à son caractère violent, aux spoliations et aux traumatismes qui l'ont accompagnée. - Au dépérissement culturel qu'a engendré la colonisation. - À la discrimination et au racisme et aux corollaires politico-culturels de cet état de fait. - À la naissance de l'idée indépendantiste/nationale, apparue en exil, constituée en 1926, en « Étoile Nord-Africaine »puis en Parti du peuple algérien - PPA (1937) et après la Seconde Guerre mondiale, en Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques - MTLD (1946). - Au dépit de non-possession des élites rurales, le plus souvent mises sur la touche par la colonisation. De ce fait, on a pu dire que le peuple algérien fut à ce moment un « peuple-classe » et que la lutte des classes fut donc presque toujours, en même temps, une lutte anticoloniale, contrairement à ce qui a pu exister en d'autres aires du Tiers-monde. - Aux blocages coloniaux et à l'incapacité du système colonial à se réformer. - À des détonateurs précurseurs qui, de la grande insurrection à vecteurs confrériques de 1871 aux soubresauts du Constantinois de mai 1945 et à la répression consécutive, pérennisèrent dans la masse algérienne le non-dit de la reprise des armes pour chasser les envahisseurs. - À la crise du parti indépendantiste MTLD à l'été 1953, où la figure de Messali Hadj fut remise en cause, ouvrant la voie à des militants activistes qui décidèrent d'une rupture par les armes pour sortir du désarroi et de l'impasse." (Résumé de l'éditeur)Ressources en ligne (Internet) : Cliquez ici pour consulter en ligne | Cliquez ici pour consulter en ligneSujet - Nom commun:histoire de la colonisation | politisation | nationalisme | identité nationale | Guerre d'Algérie (1954-1962) Sujet - Nom géographique:Algérie -- pays d'origine Dewey : 325.365Plan de classement : :1 Introduction à l’histoire de l’immigration | 1A Histoire de l’immigration Résumé "En reprenant la classique gradation en histoire des causes lointaines aux plus immédiates, cette contribution entend situer le déclenchement de la Guerre d'indépendance le 1er novembre 1954 à la rencontre de plusieurs séries factuelles et de plusieurs échelles temporelles. Le récit ainsi constitué renvoie l'événement que les journalistes français nommèrent la « Toussaint rouge » :
- À la colonisation de l'Algérie par la France, depuis la conquête entamée en 1830, à son caractère violent, aux spoliations et aux traumatismes qui l'ont accompagnée.
- Au dépérissement culturel qu'a engendré la colonisation.
- À la discrimination et au racisme et aux corollaires politico-culturels de cet état de fait.
- À la naissance de l'idée indépendantiste/nationale, apparue en exil, constituée en 1926, en « Étoile Nord-Africaine »puis en Parti du peuple algérien - PPA (1937) et après la Seconde Guerre mondiale, en Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques - MTLD (1946).
- Au dépit de non-possession des élites rurales, le plus souvent mises sur la touche par la colonisation. De ce fait, on a pu dire que le peuple algérien fut à ce moment un « peuple-classe » et que la lutte des classes fut donc presque toujours, en même temps, une lutte anticoloniale, contrairement à ce qui a pu exister en d'autres aires du Tiers-monde.
- Aux blocages coloniaux et à l'incapacité du système colonial à se réformer.
- À des détonateurs précurseurs qui, de la grande insurrection à vecteurs confrériques de 1871 aux soubresauts du Constantinois de mai 1945 et à la répression consécutive, pérennisèrent dans la masse algérienne le non-dit de la reprise des armes pour chasser les envahisseurs.
- À la crise du parti indépendantiste MTLD à l'été 1953, où la figure de Messali Hadj fut remise en cause, ouvrant la voie à des militants activistes qui décidèrent d'une rupture par les armes pour sortir du désarroi et de l'impasse." (Résumé de l'éditeur)