Pour une histoire critique et citoyenne. Le cas de l'histoire franco-algérienne : au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoires : Lyon, Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines (ENS - LSH), colloque du 20 au 22 juin 2006 / Lydia Aït Saadi, Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liens : quels savoirs transmettre ? : Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire
Type : Images animéesGenre : Colloque, conférenceAuteur: Auteur, AÏT SAADI, LydiaAuteur: , Ecole normale supérieure, Lettres et sciences humaines (ENS - LSH)Editeur : Lyon : Ecole normale supérieure, Lettres et sciences humaines (ENS - LSH)Description matérielle : (22 min 07 s)Résumé : Résumé : "Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l'esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l'héroïsme, de la gloire et de l'élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c'est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l'Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu'il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C'est pourquoi l'écriture de l'histoire d'une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l'école, avec pour principal outil le manuel scolaire d'histoire, représentent un enjeu important dans l'élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C'est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l'apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu'un peuple à qui l'on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s'incliner devant une tyrannie. C'est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l'obscurantisme. L'absence de référence à un héritage patriotique mène à l'hégémonie totalitaire. En Algérie, l'étude de l'insurrection de 1954 qui constitue l'élément de référence essentiel du point de vue de l'identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l'insérer aux côtés de l'étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l'histoire du XXe siècle[...] (Extrait résumé de l'éditeur)Ressources en ligne (Internet) : Cliquez ici pour consulter en ligne | Cliquez ici pour consulter en ligneSujet - Nom commun:histoire | mémoire | transmission | enseignement | histoire de la colonisation | indépendance de l'Algérie | Guerre d'Algérie (1954-1962) Sujet - Nom géographique:Algérie -- pays d'origine Dewey : 325.365Plan de classement : :1 Introduction à l’histoire de l’immigration | 1A Histoire de l’immigration Résumé "Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l'esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l'héroïsme, de la gloire et de l'élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c'est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l'Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu'il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C'est pourquoi l'écriture de l'histoire d'une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l'école, avec pour principal outil le manuel scolaire d'histoire, représentent un enjeu important dans l'élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C'est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l'apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu'un peuple à qui l'on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s'incliner devant une tyrannie. C'est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l'obscurantisme. L'absence de référence à un héritage patriotique mène à l'hégémonie totalitaire.
En Algérie, l'étude de l'insurrection de 1954 qui constitue l'élément de référence essentiel du point de vue de l'identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l'insérer aux côtés de l'étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l'histoire du XXe siècle[...] (Extrait résumé de l'éditeur)