Pour une histoire critique et citoyenne. Le cas de l'histoire franco-algérienne : au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoires : Lyon, Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines (ENS - LSH), colloque du 20 au 22 juin 2006 / Pierre Sorlin, Conclusion du colloque
Type : Images animéesGenre : Colloque, conférenceAuteur: Auteur, SORLIN, PierreAuteur: , Ecole normale supérieure, Lettres et sciences humaines (ENS - LSH)Editeur : Lyon : Ecole normale supérieure, Lettres et sciences humaines (ENS - LSH)Description matérielle : (1 h 30 min 56 s)Résumé : Résumé : "Tout est parti d'une maladroite initiative destinée à satisfaire les nostalgiques de la colonisation et à leur faire accepter le traité algéro-français. Le Parlement n'a pas vocation à réglementer l'enseignement de l'histoire ; un article de loi mal rédigé a provoqué une large réaction d'où est sortie l'idée d'une mise au point scientifique sur le fait colonial. Le projet a ensuite évolué, il a pris une dimension considérable, mais on ne peut ignorer ses origines, le texte incriminé, bien que voté à la sauvette par une poignée de députés, a ravivé une blessure non cicatrisée. Si la guerre d'indépendance algérienne appartient au passé, la mémoire de la guerre reste douloureuse. Il s'agit pourtant d'une mémoire en grande partie indirecte, plus artificiellement transmise et maintenue que proprement vécue, deux générations sont nées et ont grandi depuis 1962, leurs « souvenirs » se réduisent à ce que d'autres leur ont rapporté." (extrait introduction de la conclusion de Pierre Sorlin.)Ressources en ligne (Internet) : Cliquez ici pour consulter en ligne | Cliquez ici pour consulter en ligneSujet - Nom commun:histoire | mémoire | histoire de la colonisation | français -- population | Algériens -- population Sujet - Nom géographique:Algérie -- pays d'origine Dewey : 325.365Plan de classement : :1 Introduction à l’histoire de l’immigration | 1A Histoire de l’immigrationRésumé "Tout est parti d'une maladroite initiative destinée à satisfaire les nostalgiques de la colonisation et à leur faire accepter le traité algéro-français. Le Parlement n'a pas vocation à réglementer l'enseignement de l'histoire ; un article de loi mal rédigé a provoqué une large réaction d'où est sortie l'idée d'une mise au point scientifique sur le fait colonial. Le projet a ensuite évolué, il a pris une dimension considérable, mais on ne peut ignorer ses origines, le texte incriminé, bien que voté à la sauvette par une poignée de députés, a ravivé une blessure non cicatrisée. Si la guerre d'indépendance algérienne appartient au passé, la mémoire de la guerre reste douloureuse. Il s'agit pourtant d'une mémoire en grande partie indirecte, plus artificiellement transmise et maintenue que proprement vécue, deux générations sont nées et ont grandi depuis 1962, leurs « souvenirs » se réduisent à ce que d'autres leur ont rapporté." (extrait introduction de la conclusion de Pierre Sorlin.)